Immobilier d'entreprise en Île-de-France : peu d'investissement dans le neuf.
Janvier 2014
L'immobilier d'entreprise traverse une mauvaise passe actuellement. Cela se vérifie notamment en Île-de-France. Selon une étude TNS pour la Foncière des régions, les offres seraient trop nombreuses. Du coup, les prix baissent et les entreprises préfèrent attendre pour investir (40%). Certaines vont jusqu'à renégocier leur bail actuel (31%).Dans l'ensemble, elles misent donc davantage sur la rénovation plutôt que le neuf.
Une demande en forte baisse.
Avec ce gel des besoins, l'immobilier de bureaux est face à un ralentissement des expansions. Au cours du dernier quinquennat, moins de 5 entreprises sur 10 ont changé de locaux. Les entreprises préfèrent se concentrer sur leurs dépenses à court terme, délaissant ainsi tout nouvel investissement dans l'immobilier professionnel, du moins, dans les locaux neufs.
Toujours selon les enseignements de l'étude TNS, les 3 premiers trimestres de l'année auront vu chuter la demande de 30% et même de 51% pour les surfaces supérieures à 5.000 m². Face à cette importante baisse de la demande, l'offre en matière d'immobilier professionnel connaît un boom sans précédent. On sait que l'Ouest parisien est le plus touché.
Trop d'offres tuent l'offre.
De son côté, Immo G Consulting fait état de 12 millions de m² d'espaces disponibles contre 4 millions de m² de bureaux construits il y a de cela 10 ans. A cela s'ajoutent les baisses du loyer, équivalant à 2 ou 3 mois de remise par an, accordée par les propriétaires pour garder leurs locataires. Sans compter le taux de vacance qui atteint 6,5%. Et ce, même si le taux le plus élevée jamais atteint fut à 10% durant les années 90.
L'immobilier d'entreprise peine à garder la tête hors de l'eau en Île-de-France. Il faudra beaucoup de réformes et d'engagements pour relancer le marché. Néanmoins, un levier de changement est en train de s'affirmer. Il s'agit notamment de l'amélioration des locaux de travail, en termes de localisation et d'aménagement, de sorte à motiver les salariés.
Une demande en forte baisse.
Avec ce gel des besoins, l'immobilier de bureaux est face à un ralentissement des expansions. Au cours du dernier quinquennat, moins de 5 entreprises sur 10 ont changé de locaux. Les entreprises préfèrent se concentrer sur leurs dépenses à court terme, délaissant ainsi tout nouvel investissement dans l'immobilier professionnel, du moins, dans les locaux neufs.
Toujours selon les enseignements de l'étude TNS, les 3 premiers trimestres de l'année auront vu chuter la demande de 30% et même de 51% pour les surfaces supérieures à 5.000 m². Face à cette importante baisse de la demande, l'offre en matière d'immobilier professionnel connaît un boom sans précédent. On sait que l'Ouest parisien est le plus touché.
Trop d'offres tuent l'offre.
De son côté, Immo G Consulting fait état de 12 millions de m² d'espaces disponibles contre 4 millions de m² de bureaux construits il y a de cela 10 ans. A cela s'ajoutent les baisses du loyer, équivalant à 2 ou 3 mois de remise par an, accordée par les propriétaires pour garder leurs locataires. Sans compter le taux de vacance qui atteint 6,5%. Et ce, même si le taux le plus élevée jamais atteint fut à 10% durant les années 90.
L'immobilier d'entreprise peine à garder la tête hors de l'eau en Île-de-France. Il faudra beaucoup de réformes et d'engagements pour relancer le marché. Néanmoins, un levier de changement est en train de s'affirmer. Il s'agit notamment de l'amélioration des locaux de travail, en termes de localisation et d'aménagement, de sorte à motiver les salariés.
COURONNES-MENILMONTANT
RICHARD LENOIR
CADET. LE PELETIER
