Les bureaux vacants transformés en logement sont en baisse

Décembre 2014
Les bureaux vacants transformés en logement sont en baisse
Alors que les transformations des bureaux vacants en logement ralentissent, la conversion des bureaux en hôtels et commerces progresse.

Île de France : Bureaux vacants transformés en commerces et hôtels

Pour atteindre les 70.000 nouveaux logements par an, le Grand Paris comptait sur la transformation des bureaux vacants en logements. Cependant, de récentes études révèlent que le nombre de bureaux transformés dans ce sens a baissé. La tendance est aujourd'hui à une conversion des bureaux en commerces et en hôtels.

Bureaux vacants : vers une conversion en commerce

A Paris, la majorité des demandes de conversion de bureaux en habitations en 2011 concernaient surtout les superficies inférieures à 350 m². Entre 2011 et 2013, seules 11 conversions concernaient des surfaces supérieures à 350 m². Les acteurs de ces conversions ne sont pas uniquement les institutionnels, mais aussi les SCI et les particuliers. A noter cependant que depuis 2011, le nombre de bureaux inoccupés transformés en habitation a diminué. Les 70.000 logements par an espéré par le Grand Paris semblent de ce fait difficiles à réaliser.
En effet, au lieu de transformer les bureaux vacants en habitation, beaucoup préfèrent de plus en plus les convertir en commerces ou en hôtels.

D'après ALTEAGROUP RE, cette tendance s'explique par le faible rendement locatif des logements. Ajouté à cela, la cherté de la conversion et l'obligation légale imposant l'inclusion d'un quota de logements sociaux dans l'immeuble. Les statistiques de l'Orie révèlent d'ailleurs la motivation de plus en plus faible des institutionnels à la conversion des bureaux en logements. De 1990 à 2000, le taux de transformation de bureaux en habitation s'élevait à 75%. Entre 2000 et 2010, il est tombé à 54%.

Commerce : un rendement plus attractif

De 2011 à 2013, les bureaux vacants transformés en commerce étaient de 15% et ceux convertis en hôtels étaient de 16%. Les rendements locatifs de ces biens convertis étaient largement supérieurs à ceux des logements.
Par ailleurs, ils entrainaient peu de contraintes juridiques.

Sur la base de ces données, les efforts du gouvernement d'encourager les investissements dans un parc locatif de logements intermédiaires semblent être un vain projet

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