Avec la crise, les investissements dans l'immobilier d'entreprise en France deviennent risqués, d'autant plus que le marché est saturé. Les SCPI ont trouvé la solution appropriée.
État actuel du marché
Les SCPI (société civile de placement immobilier) spécialisées dans l'immobilier d''entreprise apportent un rendement moyen de 5 %. Ce résultat reste positif en temps de crise, mais le marché français devient saturé et inondé de produits pratiquement identiques. De plus, les prix de l'immobilier en France ne cessent d'augmenter. Il est temps aujourd'hui pour les SCPI d'innover en proposant de nouveaux moyens d'investissement.
D'autres territoires à conquérir
Pour bousculer les tendances du secteur immobilier d'entreprise, des SCPI s'attaquent désormais à des marchés immobiliers étrangers, dont le marché allemand. Sur place, les investisseurs français misent surtout sur des structures de taille moyenne installées dans les périphéries des villes, dont des centres commerciaux. Bien que risqués, ces placements sont surtout avantageux, car ils s'accompagnent d'allègements fiscaux. Chaque SCPI souhaitant investir en Allemagne y paye l'impôt sur les sociétés. Une convention fiscale signée entre les deux nations exempte les souscripteurs français d'impôt et taxes sur les revenus perçus en Allemagne. Seules les taxes de plus-values sur les reventes de parts sont à honorer. On trouve également aujourd'hui des sociétés civiles françaises de placement immobilier s'essayant au marché immobilier espagnol.
D'autres secteurs professionnels à exploiter
Au même titre que les centres commerciaux, les établissements de santé comptent parmi les investissements immobiliers les plus rentables et fiables. À ce jour, le rendement apporté par les placements dans des cliniques, laboratoires et cabinets médicaux culmine à 7 %. De nouvelles tendances à venir seront les investissements dans les crèches et résidences d'étudiants, entre autres établissements au service de l'éducation. Ce domaine étant, tout comme la santé, relativement épargné par la crise.