Elle a démontré que la plupart des professionnels de l'immobilier d'entreprise ne sont pas encore convaincus par le bénéfice que les bureaux verts pourraient apporter dans leur domaine d'activité.
Le coeur de l'étude
L'étude en question s'est faite sur 80 intervenants dans le monde de l'immobilier d'entreprise. On leur a demandé leurs avis sur les bâtiments certifiés qui entrent dans la catégorie de Haute Qualité Environnementale (HQE). On a également inséré dans le cadre de l'étude les transactions ayant porté sur les bureaux d'une surface minimum de 5000 m² qui ont fait l''objet de transaction sur une période de sept ans à partir de 2005 dans la région Île-de-France.
L'attrait des professionnels
Force est cependant de constater que les experts en immobilier d'entreprise trouvent un certain attrait dans les bureaux verts. Ils permettent d'investir dans une politique de responsabilité (95 % des personnes interrogées), ils ajoutent une plus-value sur l'image de l'entreprise (86 %), ils constituent une économie dans les charges de fonctionnement (85 %), ils permettent d'offrir plus de confort pour les salariés.
Les freins
D'un autre côté, ces mêmes professionnels concluent que les freins à l'immobilier durable sont nombreux.
L'offre actuelle ne répond pas encore à leurs exigences. 82 % d'entre eux se rendent compte qu'investir dans ce genre d'immobilier implique un coût important, 30 % restent sceptiques quant aux impacts environnementaux des bureaux verts, 70 % affirment le manque d'offres adaptées et 67 % se plaignent de la localisation de ces bâtiments et de leur capacité à répondre aux besoins spécifiques de l'activité.
Les correctifs
Ces affirmations sont tempérées par la conjoncture actuelle où la performance énergétique des bureaux traditionnels laisse à désirer pour 40 % des entreprises.
Pour remédier aux lacunes des bureaux verts, il faudrait plus de garanties de performance, la possibilité d'un aménagement personnalisé et une prise en compte du confort et du facteur santé.