Au deuxième trimestre 2014, les bureaux inoccupés dans la région d'Ile-de-France occupaient 3,3 millions de m², soit une hausse de 15% par rapport à 2013.
Île-de-France : des millions de m² de bureaux toujours vacants
La région d'Île-de-France compte au total 52,8 millions de m² de bureaux. Au deuxième trimestre 2014, le nombre de bureaux encore inoccupés s'élève à 3,3 millions de m². Selon l'ORIE, ces locaux devraient facilement être transformés en logement par une simplification règlementaire et des incitations fiscales.
Île-de-France : cumul de bureaux vides
La région d'île de France regorge énormément de bureaux. Or, plus de la moitié des bureaux de cette région sont toujours vacants. Au total, ils sont 3,3 millions de m² à rester toujours inoccupés. D'après l'ORIE, les locaux vacants au deuxième trimestre 2014 ont connu une hausse de 15% par rapport à 2013. Une partie de ces locaux disponibles sont vides depuis plus de 4 ans.
Selon ALTEAGROUP RE, ces bureaux vides ne trouvent pas preneurs parce qu'ils ne répondent plus au besoin du marché. Ce cumul de locaux vides et obsolètes a connu une hausse depuis 2012. Une augmentation de 46% qui est aujourd'hui évaluée à 740.000 m².
En d'autres termes, les locaux obsolètes sont de l'ordre de 22% des locaux inoccupés de seconde main.
Bureaux obsolètes à transformer en logement
D'après ALTEAGROUP RE, à l'heure actuelle, les entreprises veulent rationaliser leur patrimoine et se tourner vers des bureaux neufs. Le coût de ces derniers est maîtrisé et ils répondent par ailleurs aux standards environnementaux, mais aussi au mode de travail et d'organisation. Dans ces conditions, les locaux obsolètes auront vraiment du mal à trouver preneurs. Le grand volume de locaux inadapté au marché dont compte l'Ile-de-France n''est donc pas près de diminuer. Une des solutions pour réduire le taux de bureaux obsolètes vides serait de les transformer en logement.
Or, malgré des incitations, les investisseurs institutionnels ne sont pas pressés de transformer les bureaux en logement.
Des incitations fiscales et une simplification règlementaire devraient encourager ce mouvement.