L'immobilier de bureaux « vert » est encore assez mal perçu par les entreprises qui estiment que les offres sont encore insuffisantes et que la majeure partie de ces locaux spécifiés sont chers et mal localisés.
L'immobilier de bureaux HQE nécessite plus d'initiatives
Selon une étude publiée par DTZ (cabinet de conseil en immobilier d'entreprise) à la veille du salon de l'immobilier qui s'est tenu à Paris les 4 et 6 décembre, les locaux certifiés HQE (haute qualité environnementale) sont mal perçus par les entreprises qui estiment que la plupart sont loués ou vendus à des prix exorbitants et mal localisés, ou ne prônent pas particulièrement la performance environnementale.
D'un autre côté, elles avancent que les initiatives pour développer ce secteur ne suffisent pas. En effet, en termes d'immobiliers de bureaux, les entrepreneurs préfèrent investir dans les locaux classiques.
Et les qualités sont toujours de mise, telle est d'ailleurs la vocation d'ALTEAGROUP RE.
Un investissement en manque de perspectives ?
Selon toujours les résultats de l'étude de DTZ, plus de huit entrepreneurs sur dix, soit près de 82% des personnes interrogées estiment que les prix de l'immobilier HQE sont beaucoup trop élevés par rapport à la moyenne. 30% quant à elles avancent un manquement à la vocation de ces locaux certifiés qui devraient prôner une qualité environnementale mais ils sont finalement loin du compte. Et pour sept entreprises sur dix, les offres dans le domaine sont souvent mal adaptées.
Enfin, 67% estiment que l'implantation de l'immobilier de bureaux « vert » n'est pas souvent disposée dans des endroits adéquats.
Immobilier de bureaux vert : un secteur prometteur
Malgré les perceptions pas toujours élogieuses à l'égard des bureaux HQE, ces infrastructures peuvent connaitre un développement conséquent car 42% des personnes enquêtées reconnaissent que leur actuel local de travail ne respecte pas les normes environnementales.
Par ailleurs, l'immobilier de bureaux certifié HQE devrait connaitre un avenir prometteur s'il respectait les demandes des entreprises en termes de coûts et d'offres.
Selon toujours DTZ, les entités concernées dans la commercialisation des bureaux « verts » devraient inclure des garanties de performances et de flexibilité par rapport aux coûts et à la qualité des offres